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     Muguet. 60 millions de brins cueillis par les « petites mains » du pays nantais

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     Le muguet est récolté entre le 20 et le 27 avril.

     

     

     

     Dans la région de Nantes, qui fournit 80 % de la production nationale de muguet, les exploitations prennent des allures de ruche chaque année, du 20 au 27 avril, avec plus de 7 000 personnes embauchées sur cette période.

     À la Chapelle-Basse-Mer, à 30 km à l’est de Nantes, dans l’exploitation de Louis Douineau, 200 Roms récoltent le muguet sur les 400 personnes employées pour l’occasion. Du personnel disponible chaque année, contrairement aux étudiants dont les vacances scolaires ne coïncident pas toujours avec le calendrier de la cueillette.

     « En sept jours, ce sont près de 3 millions de brins qu’ils doivent ramasser », explique M. Douineau. « Le travail leur est quasiment interdit en France à part ces petits travaux saisonniers »,

     Des « petites mains » indispensables

     Des retraités, des étudiants, des immigrés africains ou roms… Des demandeurs d’asile, des réfugiés politiques ou encore des gens du voyage composent une bonne partie des saisonniers. Le brin de muguet offert pour la fête du Travail est bien souvent récolté par des « petites mains » qui n’ont pas beaucoup d’autres moyens de subsistance que cette tradition bien française. Avant, le muguet n’a pas encore poussé, après il ne pourrait plus être livré à temps pour le 1er Mai. La préfecture de Loire-Atlantique accorde une dérogation spécifique pour l’emploi de travailleurs étrangers à ce moment clé de l’année. De nouveaux travailleurs : les retraités Un nouveau type de travailleurs a fait son apparition : des retraités à la recherche d’un revenu d’appoint. Dans l’exploitation de l’un des plus importants producteurs de la région, Jean-François Vinet, ils sont environ 150 sur les 2 000 personnes employées le temps de la récolte. « Ce phénomène est assez récent, il a tendance à se développer depuis trois ou quatre ans », affirme M. Vinet. C’est le cas de Raymond et Yvette, un couple de retraités embauché par Louis Douineau. « Nos retraites ne nous suffisent pas pour joindre les deux bouts, les 700 € que l’on va toucher vont nous permettre de souffler un peu », confie Yvette, 71 ans. Le pays nantais fournit près de 60 millions de brins à la métropole, ce qui représente un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros pour l’ensemble des maraîchers de Loire-Atlantique.

     

    NANTES CAPITALE DU MUGUET FRANCAIS

     


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    les zoziaux et leurs pensées

     

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